Les signaux d’alerte : quand le corps dit stop avant la tête

“Je ne comprends pas… j’étais pourtant en pleine forme. Et puis un jour, mon corps a lâché.”
Cette phrase, je l’entends souvent en accompagnement.
Ce moment où le corps tire la sonnette d’alarme, bien avant que la tête accepte de ralentir.
Mais pourquoi faut-il parfois attendre l’effondrement pour enfin s’écouter ?

Le corps : notre boussole intérieure

Notre corps possède une intelligence silencieuse, bien plus rapide et fine que notre raisonnement. Il perçoit les déséquilibres, les tensions, les surcharges… et tente de nous en informer. Mais dans une culture du "toujours plus", nous avons appris à ignorer ses messages, à faire taire ses plaintes, à serrer les dents pour “tenir”.

Les signaux d’alerte les plus fréquents

Voici quelques-uns des signaux souvent rencontrés avant un burn-out, une crise de sens ou un épuisement émotionnel. Les reconnaître, c’est déjà commencer à prendre soin de soi.

Signaux physiques

- Fatigue chronique malgré le repos
- Tensions musculaires (nuque, dos, mâchoire…)
- Troubles du sommeil (réveils nocturnes, insomnies)
- Troubles digestifs
- Palpitations, essoufflement, soupirs répétés
- Maux de tête fréquents

Signaux émotionnels

- Irritabilité, impatience
- Tristesse inexpliquée ou pleurs faciles
- Apathie ou perte de motivation
- Hypersensibilité ou besoin de s’isoler

Signaux cognitifs

- Difficultés à se concentrer
- Oubli fréquent de tâches simples
- Pensées en boucle, scénarios catastrophes
- Brouillard mental

Pourquoi n’écoute-t-on pas ?

- Parce qu’on pense devoir être fort(e), coûte que coûte.
- Parce qu’on a peur de décevoir.
- Parce que le travail, les autres, les impératifs passent avant.
- Parce qu’on ne sait plus faire autrement.

Réapprendre à écouter son corps

La bonne nouvelle ? Cela s’apprend.
Voici quelques pistes pour reconnecter à son corps et capter ses messages à temps :

- Pratiquer un scan corporel quotidien : 5 minutes pour sentir où sont les tensions, les zones de chaleur ou de vide.
- Se reconnecter à sa respiration : lente, ample, posée. Elle est un indicateur fiable de notre état intérieur.
- Observer ses émotions sans les juger, comme des informations utiles.
- Tenir un carnet des signaux d’alerte : noter quand ils apparaissent, dans quelles situations.
- Offrir au corps des pauses régulières, du mouvement doux, de l’écoute bienveillante.

Mieux vaut prévenir que guérir

Ignorer les signaux du corps, c’est comme rouler avec un voyant rouge allumé. On peut continuer un temps… jusqu’à la panne. En coaching comme en respiration, je travaille à cette reconnexion à soi, pour prévenir plutôt que réparer.

Et vous ?

Quels signaux votre corps vous envoie-t-il en ce moment ?
Les écoutez-vous… ou pas encore ?

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