Santé mentale au travail : un enjeu vital pour les dirigeants, les managers et les équipes
La santé mentale au travail n’est plus un sujet tabou. Crises sanitaires, surcharge cognitive, injonctions à la performance… ces dernières années ont mis en lumière l’importance de prendre soin du mental autant que du physique dans le monde professionnel.
? Pourtant, beaucoup de salariés, de managers et de dirigeants continuent à avancer en apnée, à coup de stress, de fatigue chronique et de silence.
Et si on faisait le point sur ce que recouvre vraiment la santé mentale au travail – et comment chacun peut agir, à son niveau ?

Qu’est-ce que la santé mentale au travail ?
Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, faire face aux difficultés normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Au travail, cela implique :
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un environnement psychologiquement sécurisé
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des relations professionnelles respectueuses
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un équilibre entre exigences et ressources
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un sentiment d’utilité, de clarté et de reconnaissance
La santé mentale au travail ne se résume donc pas à l’absence de burn-out ou de maladie. Elle est active, préventive, organique.
Pourquoi est-ce devenu un enjeu stratégique ?
1. Parce que les signaux faibles explosent
Troubles du sommeil, crises d’angoisse, tensions internes, désengagement…
La fatigue émotionnelle ne fait souvent pas de bruit. Jusqu’à ce qu’elle explose. Et dans les entreprises, cela se traduit par :
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une baisse de créativité
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une augmentation de l’absentéisme
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un climat de défiance ou d’irritabilité
-
des décisions précipitées ou risquées
2. Parce que les dirigeants et managers sont aussi concernés
Nombre de dirigeants que j’accompagne vivent ce paradoxe : être vus comme solides, tout en se sentant fragiles à l’intérieur.
Ils prennent sur eux, reportent le moment de se poser… jusqu’à l’épuisement ou la perte de sens.
Or, un manager qui respire, c’est une équipe qui inspire.
La santé mentale du leader influence directement celle de l’organisation.
Comment reconnaître les signes de surcharge mentale ?
Voici quelques signaux à ne pas ignorer :
- Vous vous réveillez plus fatigué qu’en vous couchant
- Vous perdez en concentration ou en patience
- Vous n’éprouvez plus de satisfaction dans ce que vous faites
- Vous avez du mal à déconnecter, même en vacances
- Vous ressentez une pression constante sans en identifier la source
Ces signaux ne font pas de vous une personne faible.
Ils montrent simplement que votre système d’alerte fonctionne.
Des leviers concrets pour agir
1. Repenser les rythmes
Nous ne sommes pas faits pour fonctionner 10h par jour en mode "urgence". Intégrer des micro-pauses, des temps de récupération consciente, ou des moments sans écran change déjà beaucoup.
2. Développer une culture du dialogue
La parole est un outil de régulation. Et pourtant, peu d’espaces permettent de dire : "Je suis fatigué", "Je suis à bout", sans crainte du jugement.
Former les managers à l’écoute active et au repérage des signaux faibles est un puissant levier de prévention.
3. Travailler la respiration et la régulation émotionnelle
Techniques de cohérence cardiaque, respiration consciente, ancrage corporel…
Ces outils simples permettent de revenir dans un état de clarté, même en situation de tension.
Ils ne règlent pas tout, mais ils offrent un espace pour penser autrement.
Et si la performance passait par le souffle ?
Une organisation qui va bien, ce n’est pas une organisation qui ne doute jamais.
C’est une organisation qui sait réguler, écouter, ajuster.
? Le bien-être n’est pas un luxe. C’est un actif stratégique.
Chez AVH Coaching, j’accompagne les dirigeants, managers et collectifs à :
-
prévenir les risques psychosociaux de manière fine et humaine
-
installer des espaces de respiration dans le fonctionnement managérial
-
restaurer un lien vivant entre performance et bien-être
Conclusion
La santé mentale ne devrait pas être une parenthèse qu’on ouvre après un burn-out.
Elle devrait faire partie des fondamentaux de la culture d’entreprise.
Et si cette rentrée était l’occasion de changer de posture ?
Pas pour "faire plus", mais pour mieux respirer, mieux décider, mieux traverser ensemble.
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